Les accusations d’abus sexuels à l’encontre de Michael Jackson relancées par la cour d’appel de Californie
Wade Robson et James Safechuck, aujourd’hui dans la quarantaine, affirment que le « roi de la pop » les a abusés sexuellement lorsqu’ils étaient enfants. Des accusations qui ont fait l’objet d’un documentaire retentissant en 2019 et qui sont maintenant relancées par la cour d’appel de Californie.
Poursuites réactivées contre les sociétés du chanteur :
Les juges de la cour d’appel de Californie ont rendu une décision fracassante : les poursuites engagées par Wade Robson et James Safechuck peuvent bel et bien être relancées contre les sociétés liées à Michael Jackson. Ces deux hommes se sont confiés au grand public dans le documentaire « Leaving Neverland », où ils décrivent des agressions sexuelles subies alors qu’ils séjournaient dans le ranch de Neverland dans les années 1980 et 1990.
La responsabilité des sociétés en question :
Déterminés à obtenir justice, Wade Robson et James Safechuck estiment que ces sociétés avaient la responsabilité de les protéger face aux actions commises par la star défunte. Cette décision judiciaire remet en question l’innocence revendiquée par les avocats de Michael Jackson, qui continuent à prétendre qu’il n’est coupable d’aucun crime.
Un dangereux précédent évité de justesse :
Cette affaire est marquée par des rebondissements judiciaires. En 2020, un juge de Los Angeles avait bloqué les poursuites intentées par James Safechuck contre les entreprises du chanteur, estimant qu’elles n’étaient pas tenues d’assurer sa sécurité. L’année suivante, le même juge avait rejeté la demande de Wade Robson pour les mêmes raisons. Cependant, la cour d’appel de Californie a tranché vendredi dernier en affirmant qu’une société ne peut pas se dédouaner de sa responsabilité lorsqu’elle facilite l’abus sexuel d’enfants par l’un de ses employés.
Une décision saluée par les plaignants :
Cette réactivation des poursuites a été accueillie avec satisfaction par les plaignants et leurs avocats. Vince Finaldi, avocat de MM. Safechuck et Robson, a qualifié cette décision d’annulation des « décisions incorrectes » prises précédemment qui mettaient en danger la loi californienne et la sécurité des enfants. En revanche, Jonathan Steinsapir, représentant la succession de Jackson, reste convaincu que ces allégations sont infondées et contraires à toutes les preuves crédibles disponibles.