Alors que Slimane fait face à des accusations de harcèlement sexuel, un technicien de sa tournée affirme détenir plusieurs SMS et vidéos compromettants. Voici les derniers développements de cette affaire qui secoue le milieu de la musique.
Slimane au cœur d’une tempête médiatique
En seulement trois jours après des révélations éclatantes, Slimane est plongé dans une controverse majeure. À 35 ans, le père d’Esmeralda est désormais accusé de harcèlement sexuel par un technicien impliqué dans sa tournée intitulée ‘Cupidon Tour’. Les faits reprochés ont eu lieu en décembre 2023, lors d’une soirée qui a suivi un concert au Zénith de Saint-Étienne, et ils ont pris une tournure préoccupante.
Des accusations sérieuses et des soutiens mitigés
Après avoir été ignoré par Pierre Garnier, l’interprète de Mon Amour peut toutefois s’appuyer sur le soutien de son manager. Néanmoins, l’effervescence sur les réseaux sociaux est palpable. Un chroniqueur de Quotidien a même osé établir un parallèle entre Slimane et Harvey Weinstein, une comparaison pour le moins audacieuse dans le contexte actuel. Dans l’émission de Cyril Hanouna, ce sujet a également suscité de vives réactions.
Une plainte concrète et des preuves accablantes
Alors que l’entourage de Slimane qualifie cette situation de « folle histoire », il convient de souligner que la plainte qui vise le chanteur est bien réelle. Elle fait état d’incidents survenus dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023, où le plaignant évoque une étreinte non désirée et des avances inappropriées de l’artiste. Selon son récit, Slimane aurait tenté de l’entraîner dans sa loge, malgré le refus clair du technicien, qui a expressément déclaré être marié et hétérosexuel.
La défense de Slimane et la possibilité d’une relation consentie
Cependant, les événements ne se seraient pas arrêtés là. Slimane aurait, selon les allégations, questionné le technicien sur l’intérêt d’autres personnes quant à une relation avec lui. Après avoir reçu une réponse négative, le chanteur aurait ensuite envoyé des messages et images à connotation sexuelle, ce qui a conduit le plaignant à informer sa hiérarchie le lendemain. En conséquence, la société technique a pris la décision de rompre son contrat avec Slimane, mettant en avant des règles professionnelles essentielles.
Ce jeudi 31 octobre, Gilles Verdez a apporté des précisions sur cette affaire dans TPMP, affirmant que de nombreux éléments accablants pèsent sur Slimane, notamment les 30 SMS et deux vidéos que l’avocate du plaignant prétend avoir en sa possession. Bien que ces preuves n’aient pas encore été transmises au procureur de Saint-Étienne, elles pourraient avoir des répercussions sévères si elles sont intégrées au dossier et que l’artiste est reconnu coupable, risquant ainsi jusqu’à 15 000 euros d’amende et une peine d’emprisonnement d’un an.
De son côté, Clément Garin, journaliste, évoque la possibilité d’une relation consensuelle, suggérant que l’épouse du technicien aurait découvert des échanges privés. Il a avancé que ce dernier, ne sachant comment gérer la situation, aurait eu peur de contredire Slimane. Deux visions qui contrastent fortement avec les accusations posées par le plaignant. En parallèle, Cyril Hanouna a rappelé que Slimane jouissait d’une réputation plutôt positive dans le milieu artistique.